Bonsoir Mme
E,
bien sûr
je vous pardonne pour votre comportement même s'il aurait pu me porter
sérieusement préjudice.
Ce qui me
trouble dans cette histoire n'est pas tant de savoir qui avait raison ou tord mais
plutôt l'ampleur prise par cette affaire alors qu'il ne s'agissait à l'origine
que d'une banalité sans réelle importance : il arrive régulièrement que des
élèves n'aient pas un travail et même qu'un professeur se trompe en notant un
travail non fait.
Est-ce
vraiment sérieux de faire un scandale pour ce genre de futilité ?
Qu'attendiez-vous comme issue positive
à un rendez-vous dans lequel vous ne veniez visiblement pas pour discuter mais
pour fustiger un enseignant en charge de votre enfant ?
Avez-vous
défendu vos intérêts et ceux de Michel en vous heurtant à un de ses professeurs
?
Ne vaut-il
pas mieux parfois, et même si on pense défendre une cause juste, temporiser et
ne pas relever certains problèmes ?
J'aimerais
que vous vous posiez ces questions les prochaines fois où aurez à vous
entretenir avec une personne en charge de vos enfants.
Il est
fondamental d'être dans le dialogue et la bienveillance pour régler des
problèmes, sinon il vaut mieux s'abstenir.
Bien
cordialement, M. Bahno
PS : Michel
est bien venu s'excuser mardi et je lui ai confirmé que je les acceptais en lui
précisant qu'il lui faudra du temps pour regagner ma confiance. Telle est la
leçon que j'aimerais qu'il retienne mais rassurez-vous, je me comporterai avec
lui comme avec n'importe quel autre de mes élèves.